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Les timbres : Infos et conseils philatéliques pour mener à bien votre collection

Dossier Septembre 2003

Voir le Cachet du 06 Mai 1967, Bordeaux (Gironde) France, en rapport avec ce dossier
Voir la Flamme du Vendredi 25 Avril 1986, Bordeaux (Gironde) France, en rapport avec ce dossier

LE GRAND PONT DE BORDEAUX
Une histoire en plusieurs volets...


... et voici la suite de la construction du grand pont de Bordeaux comme je vous l'avais annoncé le mois précédent.

Rappel du sommaire du mois précédent :
1 - Aperçu sur le problème du franchissment de la Garonne à Bordeaux
2 - Caractéristiques générales de l'ouvrage
3 - L'attribution des lots de travaux
4 - Le Viaduc d'accès
5 - Le massid d'Ancrage rive gauche
6 - Le massif d'Ancrage rive droite

Nous allons maintenant passer en détail le reste de la construction de ce pont suivant le plan suivant :
7 - Fondation du pylone rive gauche
8 - Fondation du pylone rive droite
9 - La superstructure des pylones
10 - La partie métallique
11 - Les essais du pont
12 - Cout des travaux - Etudes - Direction


VII. - FONDATION DU PYLONE RIVE GAUCHE

L'Administratlon avait dès l'origine fixé en principe le niveau de la fondation sur la marne compacte à la cote (- 29,00) et prévu la construction d'une lie artificielle servant de base de départ au chantier.
Le procédé de fondation choisi sur proposition de la Société Générale d'Entreprises présentée conjointement avec la Compagnie Industrielle de Travaux consiste à haver un grand Caisson en Béton armé de 41,35 m sur 15 m à l'air libre, à sec.
Le havage à sec dans une enceinte étanche a permis d'utiliser pour les terrassements des engin Mécaniques à bon rendement et pouvant donner un moyen d'action rapide pour compenser une Inclinaison éventuelle du Caisson. Pour réaliser l'étanchéité il a fallu que les parois de l'enceinte en palPlanches soient descendues jusqu'à la marne.
L'ile artificielle constituée par cette enceinte avait 53 m de diamètre. Un accident survenu au Batardeau par suite de la rupture d'une agrafe de palPlanche due à un défaut du métal donna l'occasion de remanier le projet de l'lie artificielle.
Le Batardeau fut épuisé à la cote (- 6,00) et des puits filtrants permirent l'assèchement définitif jusqu'au niveau de la marne.
Le Caisson était divisé en sept alvéoles. L'épaisseur courante de la paroi était de 1,40 m. La paroi était revêtue en tôle sur 2 m de hauteur à partir du pied et immédiatement au dessus se trouvait un épaulement de 0,12 m, avec bavette en caoutchouc, ayant pour objet de retenir la boue thixotropique, dont des tubes traversant la paroi permettaient l'injection.
Pour le coulage, le Caisson fut fractionné en trois hauteurs de 7,00 m, 6,00 m et 12,25 m.
La fin du havage fut délicate en raison du pendage de la marne. Un assèchement presque complet ne put être obtenu que par un pompage énergique.
Le décalage en plan entre la position réelle et la position théorique est inférieur à 10 cm.
Après une nouvelle campagne d'injections sur toute la hauteur engagée dans la marne, le remplissage des alvéoles fut réalisé en gros Béton et le Caisson ainsi rempli fut ultérieurement couronné par un chevêtre fortement armé de 41,35 m x 10 m et de 8 m de hauteur.



Fondation du Pylône rive gauche - Construction du Caisson.



VIII. - FONDATION DU PYLONE RIVE DROITE

Ce pylone est situé sur la berge. A l'emPlacement qu'il occupe les sondages indiquaient, des couches épaisses de vase et d'argile alternant avec des couches plus minces de sable, de limon, de gravier, des couches de marne plus ou moins sableuse avec des lentilles d'argile, et des marnes assez compactes.
L'Administration avait prévu à l'origine deux massifs de fondation rectangulaires à exécuter à l'abri de Batardeaux de palPlanches métalliques. Au concours elle adopta une variante proposée par le Groupement d'entreprises. Les deux massifs rectangulaires furent remplacés par deux massifs circulaires.
Le projet fut d'ailleurs remanié au moment de l'exécution à la suite de nouveaux sondages et après que le battage des premières palPlanches eut montré qu'il ne serait pas possible de les battre. Des craintes étaient apparues aussi au sujet de la stabilité et de la déformabilité des enceintes de palPlanches, avant le coulage du Béton, sous l'effet de la poussée des terrains de la berge, alors que ces enceintes ne seraient pas suffisamment butées au pied.
Il fut alors décidé d'augmenter le diamètre des deux massifs circulaires, qui fut porté à 17,68 m et de faire un chemisage en Béton à l'intérieur des Batardeaux pour en augmenter le poids et par suite la stabilité. Ce chemisage fut réalisé, au fur et à mesure du terrassement, par cerces circulaires successives en Béton armé dont les armatures étaient soudées aux palPlanches.
Des doutes sur la qualité de la marne à la suite de sondages complémentaires conduisirent à élargir en pattes d'éléphant la base des deux massifs de fondation jusqu'au diamètre de 20,66 m.
Les deux Batardeaux circulaires furent constitués avec des palPlanches Larssen IV et les deux rideaux qui les reliaient à l'aide de palPlanches Larssen III.
Le chemisage fut réalisé en 9 anneaux, dont la plupart furent Bétonnés par quarts.
Le chevêtre reliant les deux massifs fut ensuite exécuté en trois plots : un sur chaque massif et un plot central.



Fondation du Pylône rive droite.



IX. - LA SUPERSTRUCTURE DES PYLONES

Les superstructures des deux Pylônes en Béton armé sont d'aspect identique et ne diffèrent que par des dispositions de détail se rapportant à l'appui et au dispositif d'attelage de Tabliers.
L'avant-projet de l'Administration figurant à l'appel d'offres avec concours reprenait les dispositions générales des Pylônes du pont de Tancarville. M. Esquillan, Directeur Technique des Entreprises BOUSSIRON a proposé une solution variante supprimant le voile au-dessous du Tablier et la brisure des montants. Chaque montant a trois faces verticales, ce qui donne une facilité de construction. Son aspect est particulièrement heureux.
La hauteur des Pylônes au-dessus de leur encastrement sur leurs massifs de fondation est de 103 m. Les montants sont creux : ils comportent une cheminée centrale à section carrée.
Ces montants sont reliés en tête et au niveau du Tablier par des traverses.
La traverse supérieure de 8 m de hauteur est constituée par deux voiles parallèles prolongeant le nu des faces des montants.
Les montants sont souples dans le sens longitudinal pour se prêter aux déPlacements imposés par les câbles Comme les déPlacements pendant la construction auraient produit des efforts trop Importants, les selles d'appui des câbles ont été rendues provisoirement Mobiles sur rouleaux et scellées ensuite.
Les Pylônes ont été vérifiés sous l'effet d'un vent longitudinal et transversal à la pression réglementaire de 250 kg/m², d'une différence de température de 20° entre les deux faces d'un même montant et d'une Torsion sous charge dissymétrique, une moitié de la largeur du pont étant seule, surchargée. La stabilité du Pylône en cours de construction a été soigneusement étudiée.



Construction de la superstructure des Pylônes - Passerelle.



X. - LA PARTIE METALLIQUE

Câbles porteurs.
Chaque câble porteur est formé par le groupement en faisceau de 37 câbles élémentaires de 72,5 mm de diamètre du Type clos. Ce Type de câble â été adopté plutôt que le Type à fils ronds pour rechercher une meilleure résistance à la corrosion. Rappelons qu'au pont de La Roche-Bernard les câbles sont du Type clos alors qu'ils sont à fils ronds au pont de Tancarville.
La longueur moyenne des câbles est de 762,735 m.
La flèche théorique des câbles en travée centrale est de 43,75 m, soit le 1/9e de la portée, en l'absence de toute Surcharge et pour une température moyenne de 12°5. Leur longueur entre les Ancrages des deux rives est de 762,50 m.
Les câbles se terminent par des culots boulonnés chacun sur trois tiges d'Ancrage. A leur passage sur les Pylônes ils sont supportés par des selles d'appui en Acier moulé, scellées sur les Pylônes mais provisoirement Mobiles pendant la construction, grâce à l'interposition de galets.
Un appareil d'infléchissement des câbles existe à chaque massif d'Ancrage.
Les câbles ont été soumis à une extension préalable en usine. Une telle extension â pour objet de connaître longueur réelle de chaque câble, le coefficient d'élasticité cité à la première mise en charge et sa variation en fonction de la tension. Les câbles ont été tirés jusqu'à la moitié de la charge de rupture, soit environ 50 % de plus que la charge de Service.

Suspentes.
Les Suspentes sont espacées de 9,95 m d'axe en axe. Chaque Suspente est essentiellement formée par deux câbles à double brins dont les boucles chevauchent un collier en Acier moulé enserrant le câble porteur. Les deux brins sont rAmenés à l'écartement voulu par des brides.
Les câbles sont des câbles de 57 mm formés de 139 fils ronds de 4,1 mm de diamètre. On n'a pas adopté de câbles clos pArce que ce dernier Type de câbles est moins souple pour se plier sur les colliers. Les fils Z des couches extérieures peuvent subir en certains points des déPlacements relatifs nuisibles à l'étanchéité. Cette constatation faite au pont de Térénez avait conduit au pont de La Roche-Bernard à augmenter le diamètre d'Enroulement des câbles en adoptant des colliers munis d'une large collerette en saillie et d'aspect un peu lourd.
Au pont de Bordeaux, c'est pour éviter d'avoir un trop gros câble unique à deux brins chevauchant le collier qu'on â adopté des Suspentes à double câble.

Les colliers sont constitués par deux coquilles en Acier moulé réunies par des tiges en Acier à très haute résistance filetées à leurs deux extrémités. Il y â quatre Types de colliers différents suivant l'inclinaison du câble porteur.
Les culots des quatre brins de câble sont boulonnés à des étriers en Acier mi-dur qui, par l'intermédiaire d'une articulation à couteau et balancier, reposent sur des chevêtres reliés à la partie supérieure des Poutres de rigidité. Cette articulation permet les déPlacements dans le sens de l'axe longitudinal de l'ouvrage.
Les culots et les étriers se trouvant assez bien masqués et aucun appareil n'alourdissant la partie haute, ces Suspentes ont un aspect satisfaisant.
Comme à l'ordinaire, le coefficient de sécurité de ces Suspentes est très élevé. Il est de 5 environ par rapport à l'ensemble de la charge Permanente et de la Surcharge et est même plus important en réalité étant donné que le calcul ne tient pas compte de l'effet répartiteur des Poutres de rigidité et du Tablier.



Tablier - couverture.
L'ossature métallique du Tablier est en Acier. Elle comporte 10 longerons espacés de 2 m d'axe en axe et des pièces de pont espacées de 9,95 m assemblées sur les montants des Poutres de rigidité.
Les assemblages en atelier ont été faits par soudure Les assemblages sur le chantier sont rivetés. La couverture en Béton armé est constituée par une dalle Robinson de 9 cm d'épaisseur armée par une tôle de 8 mm à laquelle elle est associée par des armatures secondaires. La tôle de 8 mm constitue une membrure supérieure commune aux longerons et aux pièces de pont.
La couche de roulement de la chaussée est un revêtement de Béton bitumineux de 4 cm d'épaisseur reposant sur une chape d'étanchéité en asphalte de 1 cm. La chaussée est limitée par des bordures de sécurité en Béton.

Poutres de rigidité.
Les Poutres de rigidité, distantes de 20,90 m d'axe en axe, sont à triangulation Warren simple à montants. Elles ont une hauteur hors cornière de 4,844 m.
Les Poutres des travées de rive et de la travée centrale sont Indépendantes les unes des autres.
Les membrures ont un profil à Caisson ouvert vers le bas.
Les diagonales et les montants ont été soudés en atelier. Les assemblages des membrures en atelier et en chantier ont été faits par rivetage.

Contreventement inférieur.
Le contreventement au niveau des membrures inférieures des Poutres de rigidité forme une triangulation Warren double sans montants. Les barres de cette triangulatiou sont des Poutres-Caissons fermées, assemblées par des boulons HR.

Résistance au vent transversal - appuis - butées.
Au pont de Tancarville, le Tablier est continu et comporte un noeud central le fixant aux câbles. A Bordeaux, du fait que la portée est moindre et que le Tablier est plus large des dispositions semblables n'ont pas été nécessaires. Une conjugaison des vibrations de flexion et des vibrations de Torsion n'est pas à craindre en raison de la grande raideur du pont à leur Torsion. Le danger de résonance n'existerait que pour un vent de 600 km/h, donc plus de trois fois plus fort que tous les vents connus.
Les deux travées latérales ont un point fixe sur les massifs d'Ancrage. Pour la transmission des efforts horizontaux la travée centrale a été reliée à la travée latérale par une bielle horizontale située dans l'axe longitudinal de l'ouvrage au niveau des longerons et passant dans un évidement de la traverse des Pylônes. Cet attelage peut transmettre une réaction totale de + 440 T au maximum, résultant de l'inclinaison des Suspentes en cas de charge d'une demi-longueur de travée et des efforts de fReinage. On a évité ainsi d'avoir à renforcer fortement le Pylône pour lui faire supporter un tel effort en flexion à 50 m de hauteur.
Les appuis des travées sur les Pylônes sont des appuis à bielles. Il existe aussi sur les Pylônes des appareils de butée au vent placés dans l'axe de l'ouvrage au niveau du contreventement inférieur. Sur les massifs d'Ancrage les appuis sont des appuis glissants.

Joints de chaussée.
Au raccordement des travées latérales avec les massifs d'Ancrage, en raison de la présence de l'attache située à environ 1,50 m sous la chaussée, les déPlacements sont simplement ceux qui résultent de la flexion du Tablier, la rotation étant permise par les appuis glissants cités plus haut situés sous les membrures inférieures des Poutres de rigidité. Les joints sont des joints « Propec ».
Sur le Portique rive droite une dalle Indépendante en Béton relie les deux travées. Là encore les déPlacements sont faibles et des joints « Propec » ont été aussi utilisés.
Tout le mouvement de dilatation et de variation de longueur dû aux flexions est conCentré sur le Pylône rive gauche. Un joint en peigne en Acier permet une amplitude de mouvement de± 27 cm. Les grilles glissent sur des appuis garnis de tréflon qui assurent l'insonorité.

Passerelles de visite et pour canalisations.
Les barres du contreventement inférieur du Tablier supportent deux passerelles pour canalisations et visite de l'ouvrage, larges de 1 m destinées aux tuyaux de gaz, aux câbles des P. et T. et aux câbles électriques.
En outre l'ouvrage a été muni de trois passerelles de visite Mobiles sur des chemins de roulement portés par les membrures inférieures des Poutres de rigidité.

Protection contre la corrosion.
Pour la protection des câbles on a adopté le même système qu'au pont de Tancarville qui avait fait l'objet d'études très poussées. Par contre on a voulu assurer une protection meilleure du Tablier. On a prescrit à cet effet la métallisation des surfaces par pulvérisation d'une couche de zinc de 120 microns recouverte ensuite d'une couche de peinture à base de résine époxydique. Deux couches de peinture glycérophtalique de couleur rouge bordeaux seront ensuite appliquées.
Les constructeurs métalliques ont sous-traité cette protection du Tablier à l'entreprise PROTEC qui a monté sur Place un atelier couvert pour le décapage et la métallisation.

Calculs du pont Suspendu
Les calculs ont été établis conformément au fascicule 61 du Cahier des Prescriptions communes. L'ouvrage est prévu pour le passage du convoi militaire de 4° classe.
Les calculs du pont Suspendu ont été faits par le Service Central d'Études Techniques suivant les méthodes classiques. La Société BAUDIN-CHATEAUNeuf les a repris sur machine électronique en tenant compte de l'inertie variable sans trouver d'ailleurs de différence notable.
Conformément au règlement on a calculé l'effort sous charge dissymétrique.
La contrainte maximale dans la membrure inférieure des Poutres de rigidité en Acier A 52 rivé, calCulée sans pondération de la Surcharge est de 27 kg/mm².
Le déPlacement maximal calculé de la lite des Pylônes est de 37 cm.
La flèche maximale calCulée des Poutres de rigidité au milieu de la travée centrale est de 2.06 m.

Montage.
Le montage portait sur 1 700 tonnes de câble, 500 tonnes d'Acier moulé et 5 800 tonnes d'Acier laminé.
La mise en Place des câbles a été réalisée suivant la méthode classique en France, sans passerelle - échafaudage et à l'aide d'une traille sur laquelle roulent des petits chariots supports du câble au lançage.
Le montage du tablier des travées de rive a été fait par petits éléments à l'avancement à partir des massifs et à l'aide d'un seul derrick sur chaque rive.
Le montage du tablier de la travée centrale a été réalisé à l'aide de deux blondins de 25 T. Les éléments étaient approvisionnés au pied du pylône rive gauche et levés ensuite par des palans puis repris par les blondins. Les éléments de poutres de rigidité étaient des panneaux de 9,95 m. Après leur accrochage aux suspentes, le contreventement inférieur était mis en place, puis les pièces de pont et enfin les longerons.
Le réglage définitif des Suspentes, la pose des gardecorps, des joints de chaussée et des candélabres d'éclairage furent effectués en même temps que le coulage de la dalle.
Le montage a été effectué en douze mois.



Montage de la partie métallique.



XI. - LA PARTIE METALLIQUE

Les essais de l'ouvrage ont eu lieu les 31 mars et 187 avril 1967. La premiére journée a été consacrée aux essais d'une travée de Viaduc où le Laboratoire régional de Bordeaux avait placé des jauges de déFormation au moment de la construction et à des essais particuliers d'une section de Tablier du pont Suspendu sur laquelle avaient été accumulés des moyens de mesure divers vingt extensomètres, jauges, témoins sonores sur les huit branches des étriers d'une Suspente. Pour ces derniers essais on déplaçait sur le pont quatre camions rangés de front.
Les essais généraux du pont Suspendu, qui ont occupé la deuxième journée, ont été effectués avec un convoi de 985 T composé de vingt-huit semiremorques, et de 140 m de longueur, soit sensiblement la longueur d'une travée latérale ou le tiers de la longueur de la travée centrale. Le convoi a occupé successivement 6 postions.
Les flèches du Tablier ont été mesurées en quatorze points pour chaque Poutre de rigidité par des équipes de topographes. Les contraintes ont été mesurées à l'aide de jauges de déFormation et d'extensomètres Manet-Rabut. Des mesures des déPlacements des câbles porteurs et des Suspentes ont été effectuées par l'Institut Géographique National par utilisation de chambres métriques photographiques.
Les déPlacements des sommets des Pylônes ont été observés à la fois par la même méthode et par des procédés topographiques.
Enfin, pour la mesure de déPlacements éventuels des massifs d'Ancrage on disposait de procédés topographiques. Des pendules pouvaient déceler les rotations au massif d'Ancrage rive droite.
Pendant la durée des essais on a fait des relevés de vitesse du vent et de température.
La flèche du Tablier au milieu de la travée centrale sous l'effet du convoi chargeant le tiers central de cette travée a été de 112 cm, alors que le calcul donnait 128 cm. Le déPlacement en tête du Pylône rive gauche a été, dans les mêmes conditions de charge de 14,2 cm, alors que le calcul donnait 15,1 cm.



XII. - COUT DES TRAVAUX - ETUDES - DIRECTION

Le montant total de la dépense de construction du Grand Pont de Bordeaux est de 17 775 555 €.
Les ingénieurs du Service Central d'Etudes Techniques qui ont participé aux études ont été MM. Merot, Prunier, Charron, Mechdoudjan, Darpas et Fauchart.
La Direction des travaux a été effectuée par le Service des Ponts et Chaussées de la Gironde.



Date de denrière modification su site : Vendredi 30 Octobre 2015 à 10:32
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